1er de Mayo

Comme en France, le 1er mai, c’est la fête du travail au Pérou et donc ce jour est férié. Et comme tout les ans, l’association organise, lors de cette journée, un festival gastronomique à la Ensenada. Le but est toujours de faire vivre ce quartier. Les habitants amènent un plat de leur spécialité et tiennent un stand où il le vende. Cette année, les habitants de Los Jasmines ont vendu du ceviche (poisson cru, la spécialité de Lima) , des papas rellena, du pollo broaster, de la sopa seca. Le stand de Mano a Mano lui a vendu de la pachamanca (plat typique des Andes cuit directement dans la terre), de la causa (roulé à la pomme de terre), du caldo de gallina (soupe de poule), des frites, des brochettes mais aussi ces fameuses pâtisseries. Le stand était tenu par les femmes de la cuisine qui se sont improvisée une cuisine extérieure pour préparer leurs plats. Julie (une volontaire) et Victor ont fait des crêpes à la fin de la journée. Pablo, tenait le stand boisson juste derrière.
La nourriture n’était pas la seule chose que l’on pouvait trouver durant cette journée. D’autres stands étaient organisés. Il y avait une tombola ; on tirait un numéro relié à un cadeau. Très apprécié par tout le monde et surtout les enfants.
Marion (l’architecte française de l’association), tenait le stand des plantes ; les habitants venaient lui donner un bout de feuille, de fleur de leur jardin, en échange de petits paquets de semences. Ainsi, un herbier géant à fleuri tout au long de la journée.
Fabienne, une française de l’association Alston est venu pour animer une activité de peinture sur bois avec les enfants. Chaque enfant avait une planche en bois où ils ont pu écrire à la peinture ou à la bombe leur numéro de maison.
Quatre étudiants de l’école « Top look » sont venu pour coiffer ou raser ceux qui le désirait.
Sur le terrain de sport du quartier, a eu lieu une compétition de football. A la fin de la journée, nous avons remis des médailles aux joueurs des équipes.
Pour ma part, j’ai tenu le stand « Chamboulle-tout ». C’était le seul stand gratuit avec celui de Fabienne et il a ainsi attiré beaucoup d’enfants. Le principe était simple ; répondre à une question sur les inégalités hommes-femmes et si la réponse était bonne, tirer sur les boite de conserve et ainsi gagné un livre ou un classeur.
Durant la journée, se sont déroulé quelques événements.
Il y a eu les danses des enfants de la ludothèque. Cela faisait deux semaines qu’un groupe d’enfants s’entraînait, le mardi ou le jeudi après midi avec une animatrice, pour réaliser des danses des Andes et de la jungle le jour du 1er mai.
Les femmes constructrices se sont vu remettre un diplôme, en raison de leur travail pour la communauté.
La journée s’est fini avec un loto. Toutes les personnes présente avaient une petite fiche pour participer. Il faut dire que les lots étaient intéressants ; une dizaine de pots de peinture, un panier rempli de vivres et 30kg de riz.
Au total, 500 personnes sont passées à cet événement. La journée fut bien chargée mais nous sommes rentrés heureux d’avoir pu participer à ce festival d’un jour.
Pour voir plus de photos; c'est ici !
A la oficina
Entre nos activités plutôt « manuelles », nous avons aussi de nombreuses journées au bureau. Une de nos 1ère mission a été la réalisation de dossiers de préventions qui seront diffusés ensuite aux femmes de l'association ainsi qu'aux personnes du quartier afin de les sensibiliser à certains thèmes. Victor a ainsi traité le thème des « terremoto » (tremblements de terre) assez fréquent au Pérou et moi, celui de la violence faites aux femmes (sujet sensible et trop peu abordé). Le dossier consiste à chercher des informations et de les mettre en forme. Tout d'abord, nous cherchons large ; à l'international, puis nous nous rapprochons des difficultés du pays, de la région, de la ville et enfin du quartier où nous agissons. Nous trouvons la plupart de informations sur internet mais aussi sur place.
Ainsi, Victor est allé voir les pompiers du quartier pour des informations supplémentaires sur les précautions à prendre en cas de terremoto. Pour ma part, je me suis rendue au ministère des femmes et des populations vulnérables et auprès d'association de protection de la femme à Lima afin d'obtenir plus d'informations et éventuellement de les faire venir dans notre pour une journée de prévention dans le quartier. Nous réalisons ces visites avec Nanci (la psychologue de la l'association), puis avec les informations obtenues, nous pouvons continuer le dossier.
La dernière étape reste la traduction du dossier terminé. Les recherches se font le plus large possible ; en anglais, en espagnol et en français mais pour ma part je réécris tout en français pour l'organisation avant de traduire le dossier fini, en espagnol. Nanci vient coordoner et finalisé le dossier traduit. Ces dossiers ont été une part importante de notre travail au bureau les premières semaines. Ce ne sont pas les seules tâches que l'on nous attribue.

En ce qui me concerne, je travaille sur des « spots » de prévention aux drogues et aux maladies sexuellement transmissibles (ITS en espagnol) transmis sur les hauts parleurs de la bibliothèque et de la pharmacie dans la Ensenada. J'ai terminé le spot sur ITS qui est passé tout les jours pendant une semaine dans le quartier. Je suis en train de travailler les 3 spots sur la drogue. Je viens d'en terminer un. Ces deux sujets sont très sensibles au Pérou. Les drogues sont énormément utilisées et il n'y a pas beaucoup d'informations sur leurs dangers. Pour ce qui est des ITS, peu de préventions est faite à ce sujet alors que le Pérou compte beaucoup de cas de syphilis. Mon travail consiste à écrire un cours texte sur l'explication des ITS et des drogues, d'en décrire les causes, les conséquences et comment peut-on les éviter ou les repérer. Après la validation de mon texte, j'enregistre Nanci et fais le montage audio. J'accompagne mon texte de phrases audio réalisé par un collège de Lima sur la prévention aux drogues et aux ITS. Une fois le montage terminé et validé, il ne reste plus qu'à le diffuser !
Nos travaux au bureau concernent aussi la traduction. Les dossiers bilan de l'année devant être terminé, les volontaires sont en ce moment tous réquisitionné pour les traduire de l'espagnol au français.
Voilà un large plan ce que nous pouvons faire quand nous sommes programmés au bureau sur les ordinateurs.
Nanci travaillant sur son ordinateur
Les femmes constructices
Une grosse partie de l'association concerne les constructions dans la Ensenada. 7 femmes travaillent du lundi au vendredi de 8h à 17h a bâtir, parcs, bâtiments et terrains afin d'améliorer la vie dans le quartier. On les appelle ; « les femmes constructrices ».
L'association favorise l'insertion des femmes dans la vie active et ici particulièrement dans des travaux « d'hommes ». Elles sont formées à l’électricité, la plomberie, la maçonnerie etc. Grâce à l'association, elles sont devenues autonomes financièrement et techniquement et certaines d'entres elles construisent elles elles-mêmes un bout de leur maison.
Ainsi quelques jours dans la semaine, certains d'entre nous montent au quartier pour aller aider ces petits bouts de femmes (qui en étonnerait plus d'un) sous le soleil ardent de la Ensenada. Les volontaires sont là pour aider à faire du béton, des trous, de la peinture, casser des cailloux etc.
C'est Marion (l'architecte française de l'association) et Jorge qui coordonnent les femmes constructrices. Marion dessine, Jorge s'occupe de la construction. En ce moment, un parc de 700m² (le plus grand du quartier) est en court de réalisation. Un parcours santé a été fini en février.
Depuis que l'association s'est implanté dans le quartier de Los Jasmines dans la Ensenada, une bibliothèque-ludothèque, des gradins, un parc de jeu, une place, un arche et beaucoup de jardins ont été créés et Mano a Mano ne compte pas s'arrêter là !

La fin des vacances utiles a sonné. Et pour marquer l’événement, 2 sorties ont été prévues. 1 pour les chiquitos et les medianos I et une autre avec les medianos II et les grandes. Le groupe des plus grands est parti le mercredi 21 février dans le centre-ville de Lima. Un bus est venu chercher les 29 enfants et la dizaine d'animateurs/accompagnateurs à la Ensenada et est parti direction le « congreso de la republica » (palais des congrès). Un visite guidée était prévu pour eux avec toutes les explications de la République au Pérou. La visite suivante se trouvait au musée afroperuano. Les enfants ont été tout d'abord sensibilisé à la violence au Pérou. Ils ont pu en savoir plus sur le sentier lumineux et les enfants soldats dans jungle. Puis ils ont visité le musée avec un guide et en savoir plus sur le mélange des cultures au Pérou. Après avoir mangé dans le parc des expositions (un des grands parcs du centre-ville de Lima), ils sont partis à la défense civile pour être sensibilisés aux catastrophes naturelles, notamment les tremblements de terre (qui surviennent assez souvent) et comment faire sa « mochila de emergencia » (sac d'urgence pour les tremblements de terre que tous les péruviens sont « censés » avoir sur eux). Après cela, ils sont repartis à la Ensenada tous très heureux de leur sortie.
Le lendemain, c'était au tour du groupe des petits. Leur sortie à eux : un immense parc dans le quartier de Comas (là où nous vivons). Les animateurs ou accompagnateurs avaient (comme la veille), un petit groupe d'enfants à compter et à accompagner dans les différentes activités du parc (jeux, animalerie, lac, ferme, piscine etc.). Pendant toute la journée chaque enfant a pu se défouler à l'intérieur du parc et faire un peu ce que bon lui semblait ; aller voir les animaux, jouer au foot, se balader etc. Le midi, ils ont fait un gros pique nique tous ensemble sur l'herbe. Une journée bien remplie pour les petits qui sont rentrés fatigués mais heureux !
Le samedi de la même semaine était le dernier jour des vacances utiles. Et qui dit dernier jour dit : Fête ! Pendant les deux derniers jours les animateurs et les enfants ont organisé le spectacle prévu pour la fin des vacances utiles. Chaque tranche d'âge avec ses animateurs a crée son spectacle. Les animateur et autres personnes de l'association se sont occupés d'installer la scène et les décorations sur la place du quartier. Vers 16h tous les enfants été présents avec leurs parents, en costumes et prêt à monter sur la scène. Il y a eu de tout ! Du théâtre, de la danse traditionnelles péruviennes des Andes, du chant, de la Marinera (danse de la côte)) etc. Une salle à côté de la place était destiné aux travaux artistiques qu'on fait les enfants pendant les vacances. Beaucoup de parents été présents pour cette clôture de vacances utiles et les enfants étaient tous heureux de montrer ce qu'ils avaient fait. A la fin du spectacle, tout le monde s'est remercié et les enfants ont reçu en cadeaux des cahiers et des crayons pour la nouvelle année scolaire. Une belle journée qui a clôturé ces 6 semaines de vacances utiles.
Fin des vacances utiles

Groupe de filles en costumes traditionnel des Andes
Los Vacaciones Utiles (par Marie)
Un groupe d'enfants attend impatiemment que les portes de la bibliothèque du quartier de Los Jasmines dans la Ensenada, ouvre ses portes. 9H sonne et les enfants se faufilent rapidement dans leur salle respective, s'assoient autour des tables et sortent cahiers et crayons. Ici, les enfants viennent pour travailler. Les vacances utiles servent à aider les parents qui travaillent et offrent aux enfants du soutien scolaire, une ouverture culturelle et éducative, mais aussi à occuper le temps libre des enfants pendant les vacances scolaires et les sensibiliser dans différents domaines (urbanisme, écologie, sport, art, littérature, mathématiques, santé et sensibilisation aux bons réflexes en cas de catastrophes naturelles). Les vacances utiles luttent contre l’oisiveté, l’échec scolaire et la délinquance des enfants du quartier. Cette année les thèmes des vacances sont le sport (cela faisait 35 ans que le Pérou ne s'était pas qualifié pour la coupe du monde de foot), la prévention contre les tremblements de terre (qui sont fréquents au Pérou), la cuisine, l'aménagement du parcours santé (construits par les femmes constructrices et les volontaires)...
Les vacances utiles se déroulent pendant la matinée, de 9h à 12h. Elles sont divisées en deux groupes : les enfants qui viennent le lundi, mercredi et vendredi et ceux qui viennent le mardi, jeudi et samedi. Tous les enfants du quartier entre 6 et 14 ans sont sollicités à venir pour un prix dérisoire : 5 soles (moins de 2 euros) pour les 6 semaines. Ce prix a été mis en place pour que tout le monde puisse accéder à ces vacances utiles. Cette année, 150 enfants y participent. Il y a 4 groupes d'enfants, les chiquitos (de 6 à 8 ans), les medianos I (de 8 à 10 ans), les medianos II (de 10 à 12 ans) et les grandes (de 12 à 14 ans).

La récré, la bibliothèque (dans le fond) et son jardin.

Le groupe des chicitos en train de faire des maths.
Chaque groupe a son animateur. Les animateurs ont tous entre 16 et 21 ans et sont formés par différents membres de Mano a Mano. Ce rôle n'est pas considéré comme un travail mais plus comme un service à la communauté. Ils n'ont pas de contrat, mais ils reçoivent une bourse pour continuer leurs études dans le supérieur.
J'ai la chance, de part mon BAFA, de pouvoir participer aux vacances utiles. Peu de volontaires y ont accès car ce n'est pas facile et trop distrayant de travailler avec un « gringo » (un étranger blanc) pour les animateurs comme pour les enfants. J'ai d'abord beaucoup observé puis petit à petit je m’initie dans la vie du groupe. Cela fait plusieurs semaines que j'ai commencé à y aller et je suis moins perçue comme cette étrangère française qui les passionnaient tellement au début mais plutôt comme une animatrice de plus ou une « profesora » (comme les enfants nous appellent).
Ce qui m'a le plus surpris en arrivant pour la première fois aux vacances utiles, ce sont ces dizaines d'enfants devant la porte de la bibliothèque le sourire aux lèvres, tous heureux et impatients d'entrer. Je n'avais jamais vu des enfants aussi contents de pouvoir faire des maths, de la physique ou de la grammaire… alors qu'ils sont en vacances ! En France, on se crée des besoins et on en crée aux enfants en leurs faisant faire toujours plus d'activités « attractives ». A la Ensenada, les enfants ne peuvent pas faire autant d'activités et donc n'en ressentent pas le besoin. Ici quelle que soit l'activité proposée, ça leur fera plaisir !
La pâtisserie; de la cuisine à la rue
Maintenant que nous avons travaillés presque 3 semaines, nous en avons déjà vu beaucoup pour pouvoir faire un premier article sur une de nos nombreuses activités. Une à laquelle nous participons tous les deux, une fois par semaine : la pâtisserie. C'est le seul jour de la semaine où l'on commence à 10h pour finir vers 19h30.
Toute la matinée est dédiée à la préparation de gâteaux de toutes sortes. Il y a beaucoup de pâtisseries que l'on connaît déjà : brownies, cookies, quiches, pizzas, tartelettes et gâteaux aux pommes. Et d'autres que nous avons découvert ici : Alfaroles (deux sablés fourrés de confiture de lait), empanadas (petits chaussons fourrés à la viande, au poulet, aux épinards ou à la pomme), keke de naranja (gâteau à l'orange), keke de la abuela : gâteau aux ingrédients simples (farine, œufs, sucre, beurre) ; mais mélangé avec les mains avec « fuerte » (force) et « colera » (colère).
Ces « pastelerias », nous les préparons avec Gloria ou Lili (les deux expertes de la pâtisserie dans l'équipe de Mano a mano). C'est un moment privilégié de la semaine où nous pouvons parler avec elles, chanter mais surtout apprendre beaucoup : comment préparer le keke de la abuela, comment dire « fouet » en espagnol, comment étaler la pâte d'alfaroles pour qu'elle soit assez épaisse etc. On prépare les gâteaux jusqu’à 15h, puis on les met tous dans notre « vélo-charriot » (un tricycle avec une vitrine) et on s'en va faire un tour de quartier. Quand le tour de quartier est fini, il est à peu près 17h30, on se poste en bordure de Trapiche (la grande route qui passe près de la oficina) et on attend les clients jusqu’à 19h.

Gloria et Victor cuisinant des quiches de légumes.
Pendant la vente, on se promène dans les rues en criant et en agitant une cloche « Alfajoles, brownies, keke, cookies, tartaletta de manzana... ». On rentre vers 19h et là on commence les comptes. Juste avant de partir faire les ventes, on a fait le point sur ce qu'on a emmené et en quelle quantité. Quand on rentre, on regarde combien on en a vendu, on compte et on compare avec l'argent que l'on a. C'est souvent la course à celui qui fera le plus gros score à la vente. Les grosses ventes peuvent aller jusqu'à 200 soles quand les petites atteignent difficilement les 70 soles. Pour l'instant on s'en sort pas trop mal et on est de plus en plus à l'aise pour crier dans la rue et aller alpaguer les gens.
Une semaine dans l'asso
Voilà plus de deux semaines que nous sommes arrivés. Nous allons vous expliquer un peu comment se passe une semaine à Mano a mano.
Nous travaillons du lundi matin au samedi midi, environ 8h par jour (des fois un peu plus). Notre programme est défini le vendredi soir et affiché le samedi matin. La semaine de tout les salariés et de tout les volontaires est mise à disposition (en espagnol bien sur). Tous les jours changent, nous n'avons jamais les mêmes choses à faire. Pour les horaires, cela dépend, cela va de 7h à 16h, de 8h à 17h, 9h à 18h ou de 10h à 19h. Il y a différentes tâche qui se déroule tout le long de la semaine. Il y a celles qui se passent à la oficina (lieu du restaurant, de la pâtisserie, des bureaux et de là où nous dormons, dans un quartier en dehors du bidonville) cuisine et vente de pâtisserie, travail sur des dossiers de préventions, travail sur Exel, triage de facture, rangement de diverses choses. Il y a les tâches que nous réalisons dans le bidonville, à la Ensenada : aide aux vacances utiles, chantier avec les femmes constructrices, jardinage. Et parfois nous sortons pour faire les courses du restaurant, de l'artisanat ou encore aller voir des association ou ONG pour parfaire les dossiers en cours. Le samedi matin en général on commence toujours par recycler toutes les poubelles de la officina et après on aide les différents membres de l'association selon les besoins. On travaille beaucoup, le rythme est assez intense mais on touche à tout et les jours sont tous variés, riche et différents.

La oficina
Au rez de chaussée, la cuisine, le restaurant et la pâtisserie.
Au 1er étage, les bureaux.
Au 2ème étage, l'espace pour les volontaires et touriste (chambres, salles de bains et cuisine)
On y est !
Nous sommes bien arrivés à Lima le 5 janvier 2018 à 5h50 (12h30 en France). Après 5h d'attente à Orly, puis 2h de vol Paris-Madrid. 5h d'attente à Madrid et un dernier vol de 12h, nous avons finalement atterris au Pérou. 1er petit problème, une des valise destinée à Mano a mano s'est perdu en cours de route. Nous avons finalement retrouvé Socoro (une des salariés de l'association) et pris un taxi direction le quartier où est implanté le restaurant de l'association et la maison des volontaires.
1er choc culturel : la circulation ! Les klaxons sont plus utilisés que les clignotants, les voitures, cars, camions, motos, se doublent sur la droite, des vendeurs viennent te proposer des choses à acheter à même dans le taxi, bus ou voiture. Il y a une ligne de bus officielle, le reste ce sont des cars ou des vans qui prennent les péruviens sur le bord de la route sans prendre compte des arrêts. Les péruviens se mettent à un endroit de la route, et le car va s'arrêter pour eux à l'endroit même où ils sont. La rue est envahit de bruit; les klaxons, les vendeurs, les camions poubelles (diffusant une musique qui s'entend dans tout le quartier), les bus qui t'incitent à monter et crient le nom de leurs arrêts etc.
Nous sommes finalement arrivés à l’association où nous avons rencontrés toute l'équipe, fait le tour des locaux et partis directement visiter le bidonville. C'est impressionnant tout ce qu'il y a été fait depuis 25 ans. Tout est très sec et pourtant ils ont réussi à apporter de la verdure rendant l'endroit accueillant et plus habitable.
Nous sommes arrivés un vendredi donc nous n'avons pas travaillé beaucoup avant d'être en week end. Le vendredi soir nous avons vendu des pâtisseries dans la rue avec Gloria et le samedi matin nous avons fait du recyclage et aidé Lili à réaliser les pâtisseries vendu l'après midi.
Chaque membre de l'association ou volontaire a son emploi du temps de planifié le vendredi soir pour toute la semaine d'après. Nous avons le nôtre et avons hâte de commencer !